Traités Internationaux

Protocole de Madrid et Arrangement de la HAYE

Formulaire MM2

Demande d'enregistrement international relevant exclusivement du protocol de madrid(MM2)

Formulaire de transformation de marque internationale en marque régionale

Règlement/Taxes

Réglement relatif à l'enregistrement internationales des marques

Taxes applicables aux marques internationales à l'OAPI

Instructions administratives

Instructions administratives de Madrid

Notification PCT n°216 : Modifications du règlement d'exécution

Le Directeur général de l'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) présente ses compliments au Ministère des affaires étrangères et, conformément à l'article 68.4) du Traité de coopération en matière de brevets (PCT), fait à Washington le 19 juin 1970, modifié le 28 septembre 1979, le 3 février 1984 et le 3 octobre 2001, a l'honneur de transmettre ci-joint des copies certifiées, en français et en anglais, des modifications du règlement d'exécution de PCT, adoptées le 9 octobre 2019, par l'Assemblée de l'Union internationale de coopération en matière de brevets (Union du PCT), à sa cinquante et unième session (22e sesion ordinaire) tenue à Genève du 30 septembre au 9 octobre 2019. Lesdites modifications entreront en vigueur le 1er juillet 2020.

Le 31 janvier 2020

Modifications du règlement d'exécution du traité de coopération en matière de Brevets (PCT)

La Convention de Paris

La Convention pour la protection de la propriété industrielle fut signée à Paris le 20 mars 1883. C’est la plus vieille convention administrée par l’OMPI[1] en matière de propriété industrielle.

Elle comptait à l’origine onze pays membres, mais aujourd’hui, elle est ratifiée par près de deux cent pays. Elle pose les grands principes[2] et régit la protection internationale de la propriété industrielle. Son texte a connu plusieurs modifications  dont la dernière a eu lieu à Stockholm, le 14 juillet 1967.

La Convention de Berne

Etablie le 9 octobre 1886 à Berne, et révisée à de nombreuses reprises, dont la dernière date de 1971 à Paris, la Convention de Berne de 1886 pour la protection des œuvres de la propriété littéraire et artistique est administrée, à l’instar de la Convention de Paris, par l’OMPI.

Cette convention régit le droit de l’auteur sur son œuvre. Elle pose les grands principes et régit la protection internationale de la propriété littéraire et artistique. Elle fixe les règles minimales de protection des auteurs que les parties contractantes ont l’obligation d’intégrer dans leur législation interne.

La Convention de Berne énumère également, de façon non exhaustive, les œuvres éligibles à la protection au titre du droit d’auteur[3]. Les pays de l’Union sont tenus de protéger les œuvres ainsi énumérées par leur législation nationale tout comme celles qui, quoique ne figurant pas sur la liste, sont néanmoins considérées comme étant des créations de l’esprit entrant dans la catégorie des œuvres littéraires et artistiques.

L’Accord sur les ADPIC

Adopté le 15 avril 1994 à Marrakech, cet Accord est le résultat des négociations commerciales multilatérales du cycle d’Uruguay menées dans le cadre du GATT, qui ont abouti à la création de l’Organisation Mondiale du Commerce. Tous les Etats membres de l’OAPI  ont adhéré à l’Accord sur les ADPIC.

Le but de l’Accord sur les ADPIC est d’harmoniser les normes de protection de la propriété intellectuelle au niveau mondial.

L’Accord sur les ADPIC comporte des dispositions des normes minimales de protection régissant les différents secteurs de la propriété intellectuelle (droit d’auteur et droits connexes, brevets d’invention, marques, indications géographiques, dessins ou modèles industriels, etc.).

En outre, l’Accord sur les ADPIC établit l’obligation générale pour les Etats contractants de prévoir, dans le cadre de leur système judiciaire ordinaire, des procédures loyales et rapides d’application des droits de propriété intellectuelle en cas d’atteinte à ces droits. Ces procédures comprennent des mesures correctives rapides destinées à la fois à empêcher toute atteinte ultérieure et à offrir une compensation adéquate au titulaire du droit, toute décision administrative finale devant pouvoir faire l’objet d’une révision par une autorité judiciaire.

Cette obligation générale est assortie de règles spécifiques sur :

    • les procédures et mesures correctives civiles et administratives ;
    • les mesures provisoires ;
    • les mesures à la frontière ;
    • les procédures pénales.

[1] Acronyme de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle dont le siège est à Genève en Suisse.

[2] Il s’agit du droit de priorité, de l’assimilation de l’unioniste au national, de l’indépendance des titres de protection, etc.

[3] Aux termes de l’article 2 de la Convention de Berne « les termes œuvres littéraires et artistiques comprennent toutes les productions du domaine littéraire, scientifique et artistique, quel que soit le mode ou la forme d’expression…».

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